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Les bodybuilders ont-ils vraiment de petits pénis ?

Les bodybuilders et les hommes musclés en général, en plus d’être souvent caricaturés, ont souvent cette réputation d’avoir de petits pénis. Cette image peu flatteuse vient ternir celle de l’alpha mâle renvoyée par un physique très musclé.

Il semblerait que cette légende soit relayée et entretenue par des personnes jalouses ou envieuses d’un physique qu’elles n’ont ou n’auront pas. Mais à la base de cette rumeur, il doit bien y avoir une raison.

Les bodybuilders et les hommes musclés en général ont-ils vraiment des petits pénis ?

Avez-vous une idée de la taille moyenne du pénis ?

Selon le Pr Richard Lynn de l’université de l’Ulster en Irlande, la taille moyenne du pénis en France serait de 13,5 cm en érection. La moyenne française est en dessous de nombreuses moyennes européennes. Par exemple, les allemands ont 14,5 cm de moyenne, devancés par les italiens avec 15,7 cm (« ma perché? »). Pour information la plus petite moyenne serait détenue ex-aequo par la Corée du Sud et la Corée du Nord avec 9,7 cm (peut-être que pour la dernière elle y trouve une compensation avec la taille des missiles). Mais le « phallus d’or » est décerné au… Congo ! Avec 18 cm en érection !

Précisons quand même que cette étude est sujette à nombreuses controverses. En effet, le Pr Richard Lynn, développerait, selon d’autres chercheurs, une idéologie douteuse sur l’évolution et certaines thèses raciales. Maintenant il serait bon quand même bon de savoir si l’étude est contestée par les chercheurs irlandais (12,7 cm de moyenne !) ou les islandais (16 ,5 cm de moyenne !).

Sans prendre tout celà au sérieux bien sûr, il faut quand même rappeler que ce sujet reste préoccupant et que le « ce qui est petit est mignon » n’est pas une règle universelle.

D’ailleurs selon le Pr Richard Lynn, les grecs ont une moyenne de 14,5 cm, ce qui est contradiction avec les sculptures de l’Antiquité, ce que nous allons essayer de comprendre.

Dans les œuvres de l’antiquité à la Renaissance les hommes sont pourvus souvent de petits pénis

Si de nos jours avoir un phallus de grande taille est synonyme de virilité, cela n’était pas le cas dans les œuvres anciennes ou les proportions de l’appareil reproducteur masculins sont anormalement petites. Sous l’Antiquité, un pénis de grande taille avait une connotation négative comme que la folie, la luxure, ou encore la laideur. En fait, un gros pénis était considéré comme comique voire grotesque. Par exemple, Priape (photo ci-dessous à droite), Dieu de la fertilité, est représenté avec un sexe énorme et en constante érection, ceci étant due à une malédiction. Par cet état, Priape était méprisé des autres dieux.

Par contre, un pénis de petite taille s’apparentait plus à l’homme parfait, intellectuel, rationnel et logique.  Le petit pénis était associé à un homme de supériorité culturelle. L’homme parfait faisait beaucoup l’amour sans qu’il y ait rapport avec la taille de son sexe.

La Renaissance ayant voulu revenir aux fondamentaux de l’idéal physique masculin selon les grecs, et a donc produit donc des œuvres (peintures et sculptures) avec des hommes dotés de petits sexes. Ceci dit, une splendide fresque de la Chapelle Sixtine montrant un homme nu avec le pénis de Rocco Siffredi lui ferait perdre de sa superbe et perturberait l’attention du spectateur.

Il y avait aussi probablement le choix délibéré de ne pas trop attiré l’attention du spectateur sur ce détail.

Aujourd’hui les choses sont différentes, puisque la taille du pénis est étroitement liée à la virilité et la puissance de l’homme. Mais pour les personnes qui ont le malheur d’être insuffisamment «équipées », vous pourrez toujours vous cacher derrière les idéaux grecs et leur sexualité (ceci dit, de ce côté la réputation des grecs n’est pas la meilleure (blague)…). 

Ainsi revenons à nos balaises du 21ème siècle, ont-ils vraiment des petits pénis ?

Le volume des cuisses et une masse musculaire importante créent une illusion d’optique

Si les quadriceps bien hypertrophiés et massifs symbolisent la puissance et une implication sans faille à l’entrainement, il est indéniable que cela se fait au dépend visuellement de la taille du pénis. Il est clair que des cuisses volumineuses vont faire logiquement paraitre le sexe plus petit. D’ailleurs, souvent les hommes minces ayant des jambes fines paraissent mieux membrés, ce qui est injuste.

Ceci est avant tout une vision d’optique logique. Imaginez que certains culturistes ont des tours de cuisses qui avoisinent les 95 cm ! Cela prend toute la place !

Il en est de même avec le volume musculaire en général, plus vous êtes massif et moins votre pénis sera perceptible. D’une certaine façon cela peut être aussi à votre avantage et détourner l’attention si vraiment l’attribut concerné est de taille réduite à l’état naturel.

D’ailleurs ce problème se pose aussi les personnes obèses, à la différence que certaines ont tellement de ventre que elles non plus ne voient plus leur biroute.

Une autre explication à cette rumeur est la prise de produits dopants hormonaux.

L’utilisation d’anabolisants et testostérone réduit le volume des testicules

C’est un fait prouvé scientifiquement, les utilisateurs d’anabolisants et notamment de testostérone exogène ont les testicules qui s’atrophient.

L’utilisation de stéroïdes anabolisants androgéniques ainsi que de testostérone par la voie orale ou par le biais d’injections, amène à une logique suppression de l’axe hypothalamo-hypophyso-testiculaire (HPT) par une rétroaction négative. Cet apport hormonal énorme par rapport à ce que l’organisme peut produire (environ 7mg de testostérone par jour), remplace progressivement la production endogène naturelle.

Ainsi, les hommes qui utilisent le dopage aux hormones à des fins sportives ou pour leur améliorer leur physique, sont sujets à risque de développer un hypogonadisme. Ce risque est encore plus prononcé s’ils ont consommé des stéroides pendant de longues durées.

Les symptômes de l’hypogonadisme apparaissent habituellement pendant la phase post cycle. En effet, après avoir terminé un cycle de steros, les utilisateurs sont habituellement caractérisés par une libido diminuée voire absente, une dysfonction érectile et souvent une atrophie testiculaire qui peut être inversé gràce au recours d’autres médicaments.

Une atrophie testiculaire ?

Hé oui ! Car il s’agit bien des testicules et non du pénis, l’erreur est fréquente. Le fait d’avoir des testicules atrophiées va rendre moins important le volume dans le slip ou maillot de bains, et voilà le raccourci est fait.

Ceci dit une fois le slip tombé, on peut toujours se rassurer en pensant que plus les boules sont petites et plus le pénis paraitra gros !

Parfois il arrive à des culturistes de ne plus avoir de rapports sexuels normaux suite à un usage intensif d’anabolisants. Il est donc possible également qu’un amalgame soit fait entre le fait de ne pas avoir une érection suffisante et la taille du pénis. 

Vous me direz, tous les culturistes ne se dopent pas, évidemment mais la nature humaine, et surtout quand il s’agit de se moquer, va préférer faire une généralité de cas isolés.

A savoir que beaucoup de culturistes ne peuvent plus avoir de rapports sexuels normaux et il est possible qu’un amalgame soit fait entre le fait de ne pas avoir d’érection et la taille du pénis.

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Conclusion

Si les grecs ont réussi avec brio à faire croire qu’avoir un petit sexe était un point fort (ils ont vraiment fait fort sur ce coup), on peut dire qu’il n’en est rien aujourd’hui. Les bodybuilders sont souvent affublés de « petites b….. », ceci due à la base à leur volume musculaire important mais aussi et surtout à cause de l’utilisation excessive d’hormones qui déclenchent très souvent une atrophie des testicules. Cette rumeur est donc infondée.

A ces faits, on peut évidemment rajouter la jalousie et la frustration de beaucoup de ces détracteurs.

Le culte du corps est toujours assez mal perçu de nos jours. D’ailleurs il est associé encore régulièrement à un crétinisme. Prenons l’exemple de Sylvester Stallone, la saga Rocky et Rambo ont fait de lui un bourrin, un crétin aux yeux de beaucoup et cela a permis de stigmatiser une communauté de sportifs. C’est la même chose pour le rapport entre taille des muscles et taille du pénis !

Les gens médisants en ont fait une généralité ce qui leur permet de ridiculiser et discréditer le travail acharné auquel le culturiste se livre, détournant ainsi le regard sur leur propre condition physique souvent déplorable.

Team TNT Sport

2 commentaires

  1. Pour développer sa masse musculaire, il faut maximiser son taux de testostérone (ou de progestérone pour les femmes) et donc minimiser, voire annuler, les pertes orgasmiques.
    Or le pénis grandit grâce à la masturbation (voir le Jelk).
    Donc moins on se branle, plus on est musclé mais plus on a un petit pénis (sauf si on pratique le jelk sans éjaculation).
    Et plus on se branle, moins on est musclé mais plus on a une longue bite (mais pas forcément large car la largeur dépend du taux de testostérone justement et c’est la largeur qui compte pour satisfaire une femme, avec une longueur minimale malgré tout).

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