Les vitamines sont des substances de type organique et vitales pour le fonctionnement de l’organisme de l’homme. Contrairement aux groupes principaux nutritionnels que sont les glucides, les lipides et les protides, les vitamines ne procurent aucune énergie et n’ont aucune utilité au niveau de la construction de tissus.
Les vitamines sont des complexes d’enzymes agissant en tant que catalyseurs biologiques dans le but de guider les différents processus métaboliques. Hormis une petite quantité de de vitamines que le corps est en mesure de pouvoir synthétiser par ses propres moyens grâce à certaines bactéries intestinales et à une exposition suffisante de rayons U.V., ces dernières doivent être ingérées avec la nourriture. Dans le cas ou les vitamines se sont pas suffisamment apportées au corps, alors il y a des risques de carences (ou avitaminose) qui peuvent apparaître.
Il a été alors mis en place des directives qui donnent un taux conseillé de vitamines apportées quotidiennement pour un enfant ou un adulte.
Des besoins en vitamines qui diffèrent suivant les individus
Mais voilà, le dossier « vitamine » est bien trop riche en variantes pour en faire un modèle unique pour tous les individus. Les besoins en vitamines est différent selon plusieurs critères tels que l’alimentation : admettons que vous ayez une alimentation à tendance glucidique, votre corps usera les réserves en vitamine B. Si votre alimentation est par contre basée sur de la protéine, le besoin en vitamine B6 sera plus élevé. Si vous fumez, vous aurez besoin d’apporter plus de vitamine C à votre corps, etc.
D’autres facteurs sont à prendre en compte : en plus de l’alimentation, votre style de vie général, le stress, la maladie ou l’ingestion de médicaments peuvent nécessiter une prise supplémentaire en vitamine.
Les périodes de l’année peuvent influer sur les besoins en vitamines : l’hiver, le corps ne synthétise pas assez de vitamine D, dû au manque de soleil sur la peau et en période de grosses chaleurs, les vitamines hydrosolubles sont détruites plus rapidement avec le procédé de transpiration. A noter également que si vous êtes sportif à haut niveau, culturiste,… votre besoin en supplémentation de vitamines sera largement supérieur à celui d’une personne sédentaire.
Indépendamment de nos critères personnels, la nourriture également connaît des variations importantes. Par exemple : une pomme qui aura été cueillie en automne, aura un taux de vitamine C assez élevé, contrairement à une pomme style pomme verte qui aura été stockée plusieurs mois en chambre froide et achetée dans un rayon de supermarché. Cette dernière sera certes croquante et appétissante, mais aura surtout perdu la majorité de sa teneur en vitamines.
La préparation de l’aliment remettra également en question son apport vitaminé : plus un aliment est lavé, traité, cuit, plus il perdra en qualité.
Une chose importante est à souligner : la prise de vitamine unique est souvent insuffisante. Les vitamines fonctionnent en synergie les unes avec les autres : la vitamine B6 n’a qu’un moindre intérêt si elle n’est pas accompagne d’un complexe de vitamines B ou alors la mauvaise assimilation de la vitamine C peut être réglée grâce aux bioflavonoïdes.
La complexité du dossier « vitamine et sels minéraux » n’est plus à démontrer et il règne souvent un climat de discorde entre les scientifiques eux même. Plus ce sujet est étudié en profondeur dans la littérature traitant de ce sujet, plus il devient complexe et controversé. Il ne nous reste plus qu’à essayer d’y voir un peu plus clair.
Il est toutefois possible d’indiquer aux sportifs quelques données utiles et importantes. Comme nous l’avons dit précédemment, les culturistes ont un besoin supérieur en vitamines que les personnes sédentaires, sans cela, leur progression ne sera pas optimale. Nous avons également vu qu’apporter des vitamines par le biais de l’alimentation est trop aléatoire vis à vis du comportement de certains sportifs et que les vitamines utilisées autrement qu’en associations, perdent de leur utilité si elles sont prises de manière isolée et un apport trop dosé d’une vitamine, qui n’est pas adéquat, peut même provoquer une carence de certaines.
Mal associée ou surdosée la vitamine perd de son efficacité
De mauvaises associations ou une prise isolée peuvent rendre complètement inefficace une supplémentation en vitamines, c’est la raison pour laquelle il est fortement conseillé de prendre un complexe multivitaminé, d’autant plus intéressant si il est accompagné de sels minéraux qui sont des substances complémentaires.
Il serait établi par les nutritionnistes, même si c’est une donnée qui reste à démontrer, qu’un dosage de vitamines supérieur à celui préconisé quotidiennement, n’a aucune réelle utilité ou répercussion sur les performances sportives ou sur la santé générale. Par contre, un surdosage régulier peut entraîner une hypervitaminose, qui peut être, à terme, néfaste pour la santé. Ingérées en quantité supraphysiologique, les vitamines ont alors un effet comparable à une prise médicamenteuse prescrite pour soigner certaines pathologies médicales. Dans ce cas, des effets secondaires sont à être pris en compte. Les vitamines rentrant dans cette configuration sont la vitamine A, qui, étant hautement dosée, nécessite une ordonnance. Mais également la vitamine D2 (ergocalciférol) ou le coenzyme B12 (Dibencozide).
Nous vous proposons de décrypter les caractéristiques des différentes vitamines, mais attention, tout en nous concentrant sur l’aspect sportif de chacune et non sur les bases universelles pour une personne lambda. En effet, le dossier « vitamines » étant trop controversé et complexe, nous ne rentrerons pas dans le débat aujourd’hui, nous nous contenterons de prendre référence sur les conseils de la directive CEE 90/496.
Pour plus d’informations, voici les 2 catégories de vitamines vues à la loupe :
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