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Compléments alimentaires et allégations

Il fut un temps ou les compléments alimentaires promettaient des miracles. En effet, il n’était pas rare de voir des descriptifs annonçant des effets spectaculaires sur la performance ou la santé en général. Mais ça c’était avant…   Aujourd’hui, il n’est plus possible de raconter n’importe quoi, en effet, les allégations sont contrôlées fin de ne plus induire le consommateur en erreur.

Qu’est-ce qu’une allégation ?

Une allégation est un message, figurant sur l’emballage d’un complément alimentaire ou aliment pour sportif ou accompagnant le produit (publicité, site internet). Ce message fait état des propriétés sanitaires et nutritionnelles de l’article concerné de par ses ingrédients actifs.

Une allégation est nutritionnelle quand elle fait référence à la teneur d’un nutriment ou d’un ingrédient actif dans un aliment. Par exemple, « riche en magnésium » ou « contient 30 % des apports journaliers recommandés en vitamine C ».

Une allégation est de santé quand elle met en évidence un lien entre un complément alimentaire et sa probable incidence sur la santé. Une allégation santé peut mettre en avant la diminution d’un facteur de risque, par exemple, « Le magnésium participe au bon fonctionnement du système nerveux et contribue au bon fonctionnement de la synthèse des protéines et au bon état du squelette et des dents. ». Une allégation santé ne peut pas comporter de mention thérapeutique mentionnant que tel nutriment ou principe actif prévient une pathologie ou la guérit, par exemple « le calcium prévient l’ostéoporose ».

Comment les allégations sont-elles réglementées ?

Les allégations sont réglementées au niveau européen (Règlement 1924/2006). De plus, les allégations nutritionnelles autorisées sont inscrites à l’annexe du règlement.

Depuis 2007 et l’entrée en vigueur de ce texte, c’est l’EFSA (autorité européenne de sécurité des aliments) qui est chargée d’évaluer les allégations de santé a priori, c’est-à-dire avant la mise sur le marché, et c’est la Commission européenne qui établit le registre d’allégations autorisées.

Afin de mettre en place ce registre, la Commission européenne a centralisé l’ensemble des demandes d’allégations génériques faisant le lien entre un nutriment et une fonction de l’organisme. Ces demandes ont été transmises par les états-membres, et ont subi une sélection pour aboutir au final à une liste unique d’un peu plus de 4600 allégations.

Un registre présentant la liste des allégations autorisées à ce jour est publié et accessible sur le site de la Commission européenne.

Voilà pourquoi de nombreux compléments alimentaires ne sont présentés que sur le nom de leurs ingrédients. Par exemple, juste AAKG, Glutamine, créatine etc… Certains ingrédients peuvent néanmoins bénéficier de certaines allégations mais cela donne des descriptions telles que « contribue à un fonctionnement normal », bref rien d’extraordinaire. Pour choisir les bons suppléments il va donc falloir vous renseigner un peu et ne plus juste avaler la pilule.

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