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Sports mécaniques et condition physique

Les sports mécaniques : A-t-on besoin d’une condition physique exceptionnelle pour pratiquer un sport mécanique ? Mais surtout, peut-on vraiment parler de sport ?

Les sports dits mécaniques sont nombreux : Automobile, moto, karting, quad, camion, motoneige, avion et même tondeuse à gazon ! Mais lorsque l’on regarde de plus près les grands champions dans ces disciplines, surtout les plus courantes Auto-Moto, on constate que très peu ont une bonne condition physique, ou en tous cas, une minorité se prépare dans ce but.

A l’exception de quelques noms comme Michael Schumacher, qui mettait un point d’honneur à se construire une belle condition physique. Il pratiquait de la musculation, du footing, du foot ou du ski. Ou encore avant cela à Niki Lauda qui lui, ne pouvait concevoir autrement sa pratique que de passer par une alimentation stricte et un mode de vie sportif adéquat et intense !

Profil des pratiquants de sports mécaniques

Les pratiquants de ces disciplines ne sont pas ce que l’on peut appeler des athlètes. On aurait pu penser que pour piloter un bolide de Course Automobile ou une moto de Grand Prix, il aurait été primordial d’être fort, costaud ou puissant. Mais si on se réfère aux grosses pointures actuelles comme V. Rossi ou J. Lorenzo, alors il est évident que c’est principalement à la moto que l’on demande d’avoir de la puissance.

De là découle la question qui peut faire débat. Peut-on alors parler de « sport », lorsque l’on sait que pour être un champion et décrocher des titres consécutifs, les ingrédients indispensables sont : la concentration, l’audace, le courage et la maîtrise des techniques de sa discipline ? Où se situe alors la part sportive dans le pilotage de bolides mécaniques ? En sachant aussi que les nouvelles technologies procurent une aisance dans les différentes manœuvres de conduite.

Une préparation physique indispensable

Il est toutefois à souligner que la préparation physique chez ces passionnés, est malgré tout primordiale dans certaines configurations :

* En cas d’accident, afin de retrouver une bonne condition et avoir une rééducation plus rapide. Il faut cependant une bonne condition générale pour être endurant. Et c’est au pilote que revient le droit ou le choix d’être rigoureux dans son style de vie.
* Pour des pratiques comme la moto cross, qui fait appel à une résistance lactique due à l’endurance et les contraintes musculaires. Dans cette pratique, le pilote a un engagement physique sur un terrain irrégulier. Il doit batailler avec sa machine pour la maintenir en état. Tout en gardant à l’esprit qu’il faut faire le meilleur chronomètre possible.

Pour conclure, la préparation physique n’est pas indispensable pour être un bon pilote d’engin mécanique.

On ne peut pas non plus parler de sport à part entière. Cependant, une personne qui entretient sa condition physique au top, avec un mental au top, aura toujours plus d’atouts qu’une autre sans tout ça.

N’oublions pas que pour le spectacle, pour les performances, tout est une question d’équilibre machine / pilote. Si une machine fait 60% du travail, le pilote devra en faire 40% et inversement. La condition physique prend une petite partie dans le résultat, mais l’investissement du conducteur (et sa témérité) fera au final toute la différence !

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