Les troubles du comportement alimentaire ont une dizaine d’explications différentes. Ce qu’il faudra retenir sur ce sujet, c’est qu’il y a une explication qui est à la base de toutes les autres et elle est située au niveau psychologique.
Ici, il n’est pas question du simple lien de cause à effet : manger – grossir, car dans ce cas précis, on sait exactement d’où vient le soucis. A moins d’être hormonalement déréglé ou d’avoir des soucis de santé, on grossi car on mange trop ! Donc on va mettre en avant des causes liées au psychique.
Ci-dessous, un bref état des lieux de ce que l’on peut nommer les « excuses » pouvant justifier un trouble alimentaire et ce qui en découle.
Définition des troubles de conduites alimentaires pathologiques connus
Les troubles de conduites alimentaires (TCA) sont des bouleversements considérables de notre comportement alimentaire. Ils sont estimés inhabituels de par leur répercussion néfaste sur la santé générale des sujets concernés. Les personnes les plus touchées sont les adolescent(e)s ou individus débutant l’âge adulte, et majoritairement des femmes.
L’anorexie et la boulimie
L’anorexie et la boulimie sont les troubles du comportement alimentaire les plus connus. Un document précis, le DSM-5, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, présente dans une version de 2014, une définition révisée des diagnostiques et critères des troubles liés à l’alimentation. Certaines pathologies moins connues sont à ce jour, annexées à ces TCA.
Il est cependant utile de préciser qu’il existe des facteurs héréditaires et socioculturels aggravants. Les facteurs psychologiques reconnus sont les plus répandus (estime de soi médiocre, dépression, etc…).
Causes des troubles du comportement alimentaire
* Plusieurs sont répertoriées, on va débuter par celle qui découle d’une déception, voire d’une séparation amoureuse :
C’est sans doute l’un des points les plus déplorables. Bien sur, on peut faire appel aux endorphines qui sont libérées lorsqu’on mange un bon gros gâteau au chocolat ou une crème glacée 3 étages à la chantilly, elles auront l’effet instantané de soigner son moral et son cœur blessé. Cependant, outre la durée ultra limitée de plaisir procuré, il est certain qu’il ne sera d’aucune utilité pour faire revenir l’objet de ses tourments. Bien au contraire. Car en plus d’avoir perdu l’être aimé, il est fort à parier que vous perdrez aussi la ligne.
Le Saviez-vous ? La ghréline est une hormone qui stimule l’appétit. On dit qu’elle est l’hormone de la faim, à l’opposé de la Leptine, hormone de la satiété.
Le sport pour se libérer de la dopamine
D’autres facteurs sont utiles pour libérer de la dopamine, et il existe de nombreuses études sur ce sujet. Par exemple, vous pouvez faire du sport. En plus de porter sur vous ce sentiment de bien être, vous aller porter sur vous un corps de rêve. Être épanoui fera sans aucun doute très plaisir à votre ex.
Jean-Pierre Ternaux, neurobiologiste au CNRS et coordonnateur de l’Observatoire du bonheur, a réalisé des travaux qui vont dans ce sens : « On n’en est qu’au début de la recherche sur les molécules du bonheur, mais on connaît déjà les neurotransmetteurs impliqués dans le plaisir, comme la sérotonine ou la dopamine. L’homme a même créé des bonheurs artificiels en les stimulants chimiquement avec les drogues! La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible d’obtenir le même effet dans des conditions physiologiques normales. Le plaisir gourmand, le sport, la sexualité, la réactivité à la musique, la littérature, le théâtre, mettent en jeu exactement les mêmes circuits. »
Donc afin d’éclaircir ces propos, évitez de vous ruer sur une barre Mars, mais plutôt sous une barre de muscu. Pour un effet recherché identique, vous seriez mieux avisé de choisir la seconde option.
* Les troubles alimentaires liés à l’ennui ou au stress :
Comme précisé plus haut, nous avons besoin de bonnes molécules pour être en forme. Dès que nous subissons un manque, on recherche à le combler et à partir du moment ou on a un trop plein, on essaie de le refréner.
Lire peut aider à lutter contre les troubles du comportement alimentaire
Il existe cependant des techniques accessibles à tous et qui permettent de palier à ces pulsions alimentaires, qui sont forcément regrettées à un moment ou un autre : Quand arrive l’ennui, il est très intéressant de lire un bon magazine ou encore une fois, faire une activité physique ! Ça occupe un bon moment et le bénéfice n’est plus à démontrer. Dans les deux cas, ça fait du bien au mental ! Les en-cas et grignotages ne seront intéressants qu’à court terme, alors que l’accès à la culture et aux loisirs sportifs se fera sur une plus grosse portée.
La méditation pour lâcher prise (de cette barre de chocolat !)
En périodes de stress, inutile de se détendre avec un petit paquet de bonbons et un soda bien sucré. Des techniques existent en se basant sur des exercices de respiration, de méditation et c’est, là encore accessible à tous. Vous pouvez faire des recherches de tutos ou de sites qui vous aideront à relativiser et même à lâcher prise. Un bon début serait de commencer avec votre accès frénétique au placard à biscuits.
Le trouble du comportement alimentaire lié aux complexes physiques
C’est l’effet le plus contradictoire. En effet, on est pas bien dans sa peau et du coup, on mange tout ce qui passe pour se consoler. Pour ces quelques secondes de bonheur, on se fait des dégâts au corps et nous voilà repartis à déprimer, ce qui provoquera une impulsion à aller au frigo etc. Bref, un cercle vicieux duquel on a du mal à sortir car ce comportement n’est pas utile et encore moins efficace. Il faut en priorité cesser ce schéma. Il est temps de se prendre en main et d’appliquer les 3 évidences pour améliorer son physique.
Un peu de bon sens…
Êtes vous vraiment certain que c’est en restant enfermé sur votre sort et en ressassant inlassablement les choses qui ne vont pas dans le bon sens, que vous pourrez trouver un sas de secours ? Sans doute que non.
On est mal dans sa peau parce qu’on manque de confiance en soi, mais être sûr de soi, ça ne se fait pas tout seul.
On est pas bien dans sa peau parce que notre couleur de cheveux est vilaine ? La solution n’est pas forcément de se couper la crinière, il suffit simplement de faire une teinture ou même une coupe qui fera bel effet.
On est mal dans sa peau car on est trop petit, trop gros, trop et pas assez ceci ou cela… S’accepter est une phase essentielle, et là encore, une multitude d’outils sont facilement à notre disposition : Quelle chance d’avoir l’accès à domicile et en illimité à la connaissance, grâce à internet.
Pour la totalité des étapes restantes, il faut miser uniquement sur votre mental : s’imposer vaincu est tout sauf glorifiant. Certes vous ne deviendrez jamais Richard Gere juste en vous laissant pousser une belle mèche sur le côté ou en épousant une Julia Roberts. Par contre, vous pouvez être une version 2.0 de vous même : vous, mais en mieux.
Tout se passe dans votre tête, pas dans le garde manger.
Pour résumer, on est très souvent, voire dans la majorité des cas, responsables de la mise en place de ces troubles du comportement alimentaire, car, sans vouloir avoir un discours trop radical, on est dans un état d’esprit plus faible à un moment de notre vie et qu’on a pas les outils pour nous aider, on ne sais pas comment faire autrement. Le subterfuge frigo est le plus accessible et le plus facile, la ruée vers les sucreries est à notre portée de cuisine. Ce qui est dommage, c’est la répercussion perpétuelle de ces démons là, auxquels on échappe pas longtemps et qui, en nous rattrapant, en créent encore de nouveaux. Rappelez-vous de ce dont nous avons parlé plus haut : vous êtes mal dans vos baskets, vous vous sentez un peu enrobé et pour vous consoler, vous mangez et en mangeant, vous dégradez votre corps davantage et ainsi de suite.
Cessez de laisser ce cercle infernal dicter votre vie, il existe des actes bien plus puissants que l’appel du Paris-Brest : Comme par exemple un aller-retour en salle de fitness, qui est au top des solutions idéales pour réguler vos pulsions alimentaires.
Les effets chimiques viennent à la rescousse du mental et du physique, what else ?